Environ 7 millions de logements français font office de « passoirs thermiques ». Cela veut dire que leurs consommations en énergie sont trop importantes par rapport à la norme. L’une des raisons majeures de ce constat est une mauvaise isolation. Cependant, la réalisation de travaux d’isolation peut s’avérer être trop onéreuse notamment pour les foyers à faible revenu. C’est ici que la prime à l’isolation intervient !
Éligibilité et montants de la prime à l’isolation
Tous les particuliers désireux de réaliser des travaux de rénovation des performances énergétiques de leurs logements peuvent aspirer à la prime isolation. Chaque ménage peut en bénéficier sans aucune condition de ressources et quelle que soit la situation du demandeur au sein du logement (locataire, bailleur ou propriétaire).
Les conditions d’éligibilité pour prime à l’isolation sont :
- Les travaux doivent être effectués par une entreprise qui a signé pour la Charte Économe d’Énergie. En général, ce sont des fournisseurs de gaz, d’électricité ou de carburant qui pourront se charger de votre remboursement.
- Le matériel utilisé doit répondre à des critères de performances imposés par l’État.
- Enfin, le logement dans lequel les travaux sont à réaliser doit exister depuis plus de deux ans.
La prime isolation se décline sous plusieurs formes. Elle peut concerner les murs, les combles, les sols et sous-sols. Vous pouvez également privilégier d’une aide pour isoler votre extérieur. Évidemment, les montants de ces primes ne sont pas identiques, ils varient selon les revenus du ménage. Ils dépendent également de la région où vous êtes implanté(e). À ce titre, les logements en Île-de-France profitent d’un seuil de revenus plus important.
Comment procéder à l’isolation de son logement ?
Une maison bien isolée ne laisse pas infiltrer la chaleur, mais la conserve efficacement. Les déperditions peuvent provenir de n’importe où, néanmoins les endroits majeurs à isoler sont :
- La toiture : il s’agit de la zone d’infiltration principale dans la maison (plus de 25 à 30 % de chaleur s’échappe par la toiture). Si votre toit est mal isolé, vous ferez face à des gaspillages énergétiques qui impacteront votre budget. L’isolation de votre toit est, par exemple, éligible au programme enoprimes.
- Le sol : cette zone est aussi responsable de 7 à 10 % des déperditions énergétiques d’un logement en raison de son humidité.
- Les murs : les pertes de chaleur issues des murs sont comprises entre 7 et 10 % (à cause des ponts thermiques).
En isolant ces trois zones, vos factures d’énergies vont être revues à la baisse. La sensation de froid disparaitra, car il n’y aura plus aucune humidité. Vous n’aurez plus besoin de faire fonctionner les radiateurs pour vous réchauffer dans votre logement.
La prime d’isolation à cumuler avec d’autres aides
En France, il existe un grand nombre d’aides auxquelles vous pouvez recourir. Par chance, la majorité d’entre elles sont cumulables avec la prime isolation présentée ici. Les primes suivantes sont à votre disposition :
- la taxe à valeur ajoutée à taux réduit ;
- ma Primerénov’ ;
- l’éco-prêt à taux zéro ;
- les aides locales de votre commune ;
- le chèque énergie ;
- le Crédit d’Impôt pour la Transition Énergétique
Sachez que l’isolation d’un logement est d’une importance capitale. Il ne faut donc pas la faire à la légère. Une fois que les travaux sont terminés, vous constaterez instantanément une amélioration de votre confort au sein de votre habitation. Le meilleur dans tout cela : vos factures énergétiques vont certainement être réduites de façon optimale. La prime à l’isolation vous donnera un sérieux coup de pouce pour concrétiser votre projet. Les primes pour pompes à chaleur ou celles pour le chauffage peuvent aussi être octroyées.
