Se prélasser dans sa propre piscine, vous en rêvez ? Au-delà de l’investissement de départ, avez-vous pensé aux formalités et au montant annuel de l’entretien de votre bassin ? Voici les étapes pratiques, administratives et financières que vous devez suivre avant de plonger dans le grand bain !
Combien coûte l’entretien d’une piscine ?
Les trois postes principaux sont :
– L’entretien. C’est l’élément essentiel pour garantir une longue vie à votre piscine ! Une eau bien entretenue et filtrée régulièrement vous évitera de mauvaises surprises. Vous avez le choix entre des produits comme le chlore, le brome ou un électrolyseur au sel. Suivant le système de filtration (filtre à sable, à cartouche ou à diatomée) choisie, le prix de l’entretien ne sera pas identique. Tôt ou tard, vous aurez besoin de remplacer certaines pièces. Pour exemple, une cartouche filtre waterair CW 100 compatible se change tous les quatre ans, suivant l’utilisation de la piscine.
– L’eau. Une fois votre piscine construite, vous devez la remplir. La facture dépendra du prix du m³ d’eau de votre département et du volume d’eau de votre piscine et peut différer d’une zone à l’autre ! Si le tarif moyen en France est de 4,14 euros le m³, il s’affiche à plus de 5 euros par endroit. Par la suite, il n’est pas nécessaire de vider l’eau chaque année, comptez environ ¼ du volume total pour le renouvellement.
– L’électricité. Cela va découler du système de filtration et du nombre d’heures utilisé par la pompe pour fonctionner et des appareils tel le chauffage si vous décidez d’en installer un.
N’oubliez pas de budgétiser l’aménagement annexe de votre piscine. Construction d’un local technique, terrasse, équipements divers, pensez-y !
Les formalités administratives
Vous avez déterminé la grandeur, le style du bassin et vous avez chiffré le budget prévu pour l’installation, le fonctionnement et l’entretien. Plusieurs impôts peuvent s’appliquer :
– La taxe d’aménagement, exigée une fois pour les piscines de plus de 10 m².
– La taxe foncière, elle concerne les piscines enterrées qui ne peuvent être déplacées sans être détruites.
– La taxe d’habitation, les piscines étant considérées comme des dépendances bâties du logement.
L’administration exonère les deux premières années des taxes foncières et d’habitation toute nouvelle construction de piscines. Retenez que seules les piscines hors sol de moins de 10 m² démontables et transportables ne nécessitent ni déclaration ni imposition (sauf si vous vous trouvez sur un terrain protégé). Rapprochez-vous de votre centre des impôts et du service d’urbanisme de votre commune, car certaines règles peuvent être plus contraignantes suivant les localités.
Conseils pratiques
L’endroit où vous déciderez d’installer votre piscine est important. N’oubliez pas la règle d’implantation de construction qui stipule qu’elle ne peut être placée à moins de 3 mètres de la clôture de votre voisin ! Vous voilà presque prêt pour profiter d’un plongeon dans votre jardin. Afin d’avoir l’esprit tranquille, prévoyez un dispositif de sécurité, obligatoire pour les piscines enterrées ou semi-enterrées, mais fortement recommandé dans tous les cas. Une fois les travaux terminés, pensez à avertir votre assureur et voyez avec lui les options de votre responsabilité civile, pour garantir au mieux tous types d’accidents. Ne négligez pas de vous renseigner sur la meilleure méthode pour mettre en hivernage votre bassin.
L’endroit où installer votre piscine est choisi ainsi que le modèle ? Vous savez maintenant les points importants à vérifier avant de lancer votre projet. Un conseil : commencez à le préparer à partir de l’automne pour être sûr de pouvoir en profiter dès les prochains beaux jours. Et n’oubliez pas, une piscine dans sa maison augmente sa valeur marchande. Un investissement qui vous permettra de bénéficier des joies aquatiques chez vous ! Bonne baignade !
