Procéder à l’extension d’une maison reste la meilleure solution pour gagner des espaces supplémentaires sans avoir à déménager. Une extension a pour rôle d’accroître des mètres carrés utilisables et de réaliser une restructuration de l’espace à vivre. Cependant, la configuration d’une maison nécessite une prise de connaissance des certaines règles.
Quelles sont les règles d’urbanisme ?
Les règles à suivre concernant l’urbanisme se trouvent dans le Plan Local d’Urbanisme ou PLU de la commune. Ce plan a pour rôle d’évoquer les limites sur l’emprise au sol, la hauteur de l’extension, le volume, l’implantation sur les limites séparatives et surtout l’interdiction de quelques coloris.
Si la maison se situe dans le secteur régi par le PLU, le projet est immédiatement soumis à l’aval d’un architecte des bâtiments en France. Ce dernier doit veiller sur la qualité architecturale du territoire. Par ailleurs, les communes qui ne sont pas couvertes par le plan local d’urbanisme doivent se soumettre au Règlement National d’Urbanisme. Il est plus astucieux de se référencer auprès de la commune afin de recevoir des informations exactes.
Faire appel à un architecte
Contacter un architecte est recommandé pour tout projet d’extension susceptible de dépasser un volume de 150 m2. Toutefois, les conseils d’un professionnel restent utiles, même si la surface totale du projet se trouve en dessous de la limite. Le travail d’un architecte est centré sur l’écoute de la demande de son client avant de concevoir le plan d’extension attribué à la maison. L’expert travaille ensuite sur la forme et le volume pour effectuer un lien entre l’infrastructure déjà présente.
Savoir identifier les bases de la règlementation thermique
La règlementation thermique des bâtiments doit être envisagée pour le cas d’une extension. Quand il s’agit d’une extension de petite taille n’atteignant pas 150 m2 et inférieure à 30 % de la surface SHONRT, une règlementation thermique allégée est applicable. La notion de SHONRT est définie comme étant le total des surfaces de planchers pour chaque niveau en réduisant les surfaces non chauffées.
Si l’extension est de taille assez grande, c’est-à-dire supérieure ou égale à 150 m2 et 30 % de SHONRT créée, la règlementation thermique impose la conformité à la RT 2012. L’extension doit impérativement atteindre le niveau de performance exigé par les textes, notamment sur l’isolation et la production d’énergie.
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Définir les contraintes et les transformer en force
La construction d’une extension engendre de nombreuses contraintes comme les règles liées à l’urbanisme ou le fait de respecter les limites de propriété, l’orientation du sol, etc. Ces contraintes provoquent une perte de temps puisqu’il faut retourner le projet de faux en comble pour identifier les solutions qui répondent aux critères. Effectivement, l’extension d’une maison doit passer par des échanges d’idées avec le client. La définition des contraintes aide à trouver des solutions pour les résoudre plus facilement.
Faites place aux grandes ouvertures afin de faire entrer la lumière
Une fois que vous avez connaissance de diverses règles juridiques, vous avez le droit de laisser jouer votre imagination lors de l’extension. Pour ce faire, on peut choisir d’intégrer de grandes ouvertures qui laisseront entrer la lumière naturelle à l’intérieur de la maison. La majorité opte pour l’installation des baies vitrées, mais il faut choisir une bonne orientation.
Choisir une extension qui a du style
Actuellement, la forme contemporaine est le style privilégié par les clients qui réalisent une extension. Les codes d’aménagement sont axés sur une toiture de forme plate ou bien des lignes pures. Il faut préciser que le style contemporain ne signifie pas pour autant le raccordement de forme cubique. L’extension aura juste pour objectif de créer une nouvelle vie, tout en alliant une touche de modernité à l’habitat.