Les moyens permettant de traiter les déchets font des débats d’ordre écologique. Les industries de recyclage ne sont pas les seuls concernés. L’utilisation d’un incinérateur de jardin par le grand public ou des collectifs font également partie des cas à analyser. Que ce soit pour une ville ou pour les habitants, les enjeux sont nombreux. Notre équipe a ainsi étudié les points positifs et négatifs de l’incinération des déchets. Cela va vous aider à peser les pour et les contre sur son achat.
Les principaux avantages
Par définition, l’incinération constitue une valorisation des déchets en les brûlant. Les ordures servent alors de combustible au lieu d’user du fioul, du gaz, du charbon… En d’autres, il s’agit d’une production d’énergie. D’où elle se rencontre dans des petites centrales électriques. Dans la zone urbaine, les décharges se situent souvent loin. Les foyers seront alors épargnés de se déplacer et de transporter leurs déchets. Ils peuvent incinérer leurs débris végétaux dans leur propriété.
Un des plus grands atouts à profiter représente la réduction en volume des déchets qui peut atteindre les 90 %. De même, leur masse se réduit à environ 70 %. D’ailleurs, les résidus solides peuvent servir pour la construction de route et de terrain en faisant office de sous-couches. Il y a aussi la production de mâchefers. Brûler les ordures dans un incinérateur détruit aussi les microorganismes comme les virus et les germes. La technique facilite la récupération des ferrailles et des métaux.
Les inconvénients indéniables
Les études menées montrent les différents aspects polluants et nocifs de l’incinération. Les émanations de gaz toxiques tels que la dioxine et les oxydes de soufres possèdent plusieurs impacts sur la santé. Il y a aussi les métaux lourds qui sont des produits de réaction les plus à craindre. Il existe également les POP ou les Polluants Organiques Persistants qui inquiètent surtout les experts. Ils peuvent être source de maladies cancérigènes. La bio-accumulation est souvent citée depuis quelque temps. Il s’agit de la production de molécules qui s’incorporent dans les tissus vivants. Sources de pathologies, elles s’agglomèrent et se transmettent le long de la chaîne alimentaire.
Un incinérateur doit être adapté à la composition d’un déchet. Les défèques organiques doivent être séparées des végétales. De même, il faudra bien choisir la taille de votre incinérateur selon divers facteurs. Un brûleur peut réduite le volume de vos ordures, les cendres représentent une autre toxicité. Il faudra les stocker dans des décharges spéciales même si certains se résinent à les enterrer.
Vers des solutions plus sanitaires et plus écologiques
Pour limiter les caractères nocifs de l’incinération et se soucier plus des aspects environnementaux, des solutions ont été mises au point et des initiatives ont été prises. Avec les essors technologiques, les incinérateurs de déchets ont connu d’énormes innovations. L’utilisation de filtre à manches et de lit catalytique permet par exemple de piéger des molécules et des particules néfastes à s’échapper dans l’atmosphère. Il y a aussi l’injection de réactifs comme le biocarbonate de soude en amont des filtres pour éviter la production d’effluent liquide. C’est pourquoi des réglementations ont été mises en vigueur dans certains départements comme la limitation de l’incinération à quelques centaines de tonnes de déchets par an. Pour les foyers et les collectifs, il n’y a que les débris végétaux qui peuvent être brûlés. De plus, des normes sont imposées aux industries et aux sites de traitement de déchets utilisant l’incinération. N’hésitez pas à consulter notre rubrique dédiée pour découvrir les meilleurs incinérateurs proposés sur le marché.