La pompe à chaleur ou PAC est un appareil de chauffe qui séduit de nombreux utilisateurs français. En dehors de ses nombreux avantages dont la facilité d’usage et de pose, le chauffage de l’eau et des sanitaires, la PAC est aussi un gage de rentabilité. Voici les informations à savoir sur ce sujet !
La rentabilité d’une PAC
En premier lieu, sachez qu’il existe une grande déclinaison de pompes à chaleur. Leur rendement ainsi que leur performance sont différents selon le modèle choisi. Les prototypes existants sur le commerce à ce jour sont :
- la PAC air-eau ;
- la PAC air-air ;
- la PAC géothermique.
Le fonctionnement de ces appareils se ressemble. Ils utilisent des ressources naturelles et gratuites pour fonctionner. Il est donc évident que vous pouvez faire des économies avec une pompe à chaleur, car vous évitez de payer un surplus. Même si au départ, vous payez un montant assez conséquent, cela est amorti rapidement grâce aux économies d’énergie obtenues quotidiennement.
Les critères qui définissent la rentabilité d’une PAC
Le COP ou Coefficient de Performance
Tous les modèles de pompe à chaleur ont un COP. Les appareils les plus faibles disposent d’un COP de 2 à 2,5. En revanche, ceux qui sont plus performants possèdent un COP qui peut aller jusqu’à 7. En principe, cela veut dire que les PAC vont rendre 7 unités d’énergie pour toutes les unités d’énergie consommées. Avant d’installer cet appareil chez vous, vous pouvez demander son COP au fabricant pour vous aider dans votre choix.
Les conditions météorologiques
En général, une PAC peut durer jusqu’à 15, voire 20 ans. Il s’agit d’une solution qui allie robustesse et fiabilité. Il est à noter que son efficacité énergétique relève grandement des conditions extérieures de la ville où vous êtes implanté, mais aussi et surtout de votre mode de vie.
À titre d’exemple, une PAC qui attire les calories de son environnement est moins efficace dans les régions où l’hiver frappe fort. L’avantage principal de la géothermie est son insensibilité aux températures trop basses ou trop élevées. Cependant, les dépenses y afférentes sont plus importantes. Quoi qu’il en soit, il est important de choisir une PAC qui répond à vos besoins, à votre dispositif de chauffe en place et à la configuration de votre habitat.
La rentabilité des différents types de PAC
La PAC air-eau et sa rentabilité
La PAC air-eau capte les énergies qui circulent dans l’air et les insère dans le circuit de chauffe central. En plus de chauffer votre logement, vous disposez aussi d’eau chaude sanitaire grâce à cette solution. Son coût d’achat est compris entre 10 000 à 16 000 €.
Ce type de pompe à chaleur est rentable, vu qu’elle permet d’économiser une somme considérable. Selon les estimations, elle peut réduire les factures d’énergie d’environ 1 000 €/an. Le retour sur investissement prend peu de temps. Sur une durée de 6 à 7 ans, vous êtes complètement indemnisé !
La PAC air-air et sa rentabilité
Cet appareil aérothermique attire la chaleur existante dans l’air. Il la transforme pour en faire de l’énergie dans votre habitation. En règle générale, sa mise en place est de 5 000 à 11 000 €. Une fois que cette installation est posée chez vous, vous réalisez des économies de 35 % sur vos factures. Le ROI n’excède pas les 10 ans.
La PAC géothermique et sa rentabilité
Ce type de PAC se sert de la chaleur du sol pour réchauffer un liquide caloporteur qui se trouve dans votre circuit de chauffe. Il est plus coûteux que ses deux homologues. Il faut compter entre 14 000 et 18 000 € pour en avoir une à la maison.
Toutefois, ce dispositif génère des économies d’énergie très importantes. Grâce à celui-ci vos factures d’énergie seront réduites de 65 %. Le ROI peut être atteint en moins de 5 ans. Qui plus est, cet équipement vous donne la possibilité d’accéder à des aides financières octroyées par l’État.
Que faut-il contrôler avant de concrétiser son projet ?
Ces différents points sont utiles avant d’installer une PAC chez vous :
- Les régions où l’hiver est rude ont besoin d’un autre mode de chauffage en complément de la PAC.
- Si votre logement n’est pas bien isolé ou mal orienté, cela impactera sur l’efficacité de votre PAC.
- Il est essentiel de bien étudier l’emplacement de la PAC pour optimiser ses performances.
- Le coût d’acquisition d’une PAC dépend de la surface à chauffer, du modèle et de la puissance de la PAC, de l’agencement des pièces, des caractéristiques telles que la réversibilité en été et en hiver…
- Son installation requiert l’intervention d’un artisan agréé.
